Coup de poignard.
Et là, elle eu envie d'écrire. [avec une demi tonne de fautes d'orthographe pour emmerder les lecteurs][et surtout éviter de relire mes âneries]
Ca a été une semaine immonde. Tout est immonde depuis mon retour de Rennes. Comme si je devais payer d'avoir été insouciante le temps d'une soirée. Comme si je devais payer pour montrer aux autres que je regrette.
Non.
En plus je me suis faite agressée par une vieille au supermarché. Le pire dans l'histoire c'est que j'ai pas pu l'emplatrer. Sale vieille bourge qui se croit tout permis parce qu'elle a atteind l'âge fatidique.
Les jeunes ont toujours tort dans ces moments là dit-on. Les autres clients m'ont soutenu. Je me devais de ne pas les décevoir, alors je n'ai pas frappé la vieille. Juste haussé le ton en me rapprochant pour la faire flipper. Ce qui a marché.
Je voudrais un puntching ball ... c'est bientôt mon anniversaire pour les intéressés.
La soirée d'hier soir a été annulée. Ca s'est fini par pot de glace et chocolat blanc devant "deux frères". Soirée déprime.
Je devais aller au ciné voir les bronzés. Ce qui ne m'enchantais pas spécialement au départ. Puis les complications sont arrivées et la soirée s'est annulée.
Alors j'attendais qu'il rentre de son concert.
Je me disais qu'il allait dormir chez moi. On s'est engueulé [encore].
J'ai pleuré. Beaucoup. Il ne m'a pas pris dans ses bras. Il croit avoir raison. Toujours.
Puis il a quand même dormi chez moi.
On a serré nos corps fort l'un contre l'autre pour oublier les blessures.
On a pleuré sans bruit joue contre joue.
On s'est endormi main dans la main.
Et je l'aime. Oui putain que je l'aime. Mais je ne lui dis pas. Parce que c'est toujours embrouillé dans ma tête.
Ce qui me fait le plus raler ce sont ses potes. Ces gros lourdeaux de potes qui croient me connaitre. Soit disant que je serai trop prévisible. Peut être en surface, c'est vrai. Mais si je ne t'ai pas sauté au cou quand tu es arrivé du concert, c'est tout simplement parce que j'étais persuadée que tu repartais. Et je suis restée sans voix quand j'ai vu que c'était le contraire.
Et tu as cru que je te faisais la tronche. Trop prévisible soit disant. Non. Ce n'était pas ça. La joie venait de surpasser la douleur et la peur. Je suis restée sans voix. Juste des larmes. Que des larmes.
Est-ce normal de pleurer en amour ?
Pourquoi les gens croient ils me connaitre et s'insurgent ils lorsqu'ils voient que je n'agis pas comme ils auraient prévu ? Est ce une fatalité de la nature humaine d'être déçu de l'autre car elle n'agit pas comme on voudrait, alors qu'au fond on est déçu de soi, de se tromper, car on s'était senti supérieur à dominer les sentiments des gens ?
Les gens que je croise tous les jours croient me connaitre par coeur. Même Lui.
Et c'est ça qui me fait pleurer. Vous me faites pleurer de haine. Je vous déteste petit à petit. Et le pompom sur le gateau, c'est que je reste la chienne de l'histoire.
Mais pour qui vous croyez vous pour vous permettre de me juger ? Qui croyez vous être pour croire que je suis comme vous me voyez parce que c'est plus simple de ne pas chercher à me connaître ? Quoi que, même si vous cherchiez je ne vous montrerai pas tout. Même lui, au bout de deux ans reste étonné, au point que l'on ne se supporte pas parfois. Au point que l'on veut se détruire pour mieux se réunir.
C'est si simple de ne montrer aux gens qu'une partie de soi. C'est alors si simple de les décevoir ou de les surprendre à leur en faire perdre les pédales lorsqu'on se révèle être tout a fait différente de l'image que l'on deigne bien leur montrer.
Même sur internet. Même ici.
J'écris mes sentiments. J'écris comme si j'étais tout a fait agréable en votre compagnie. Mais c'est faux. Je préfère que ce soit clair entre nous. Parce que ceux que je connais de visa s'avèrent déçus. Je me fou de vous décevoir. Mais je joue carte sur table au moins une fois dans ma vie.
Je suis la pute et le démon.
Je suis l'amour et la joie.
Je suis l'extravertie à l'intérieur.
Je suis l'intravertie à l'extérieur.
Je suis ton unique et toi mon plusieurs.
Je suis intemporellement à la mesure du temps.
Je suis le néant et un peu de tout.
Je suis beaucoup de chose je pense.
Et pourquoi le renier ?
Par fierté.
Je suis l'extravertie à l'intérieur.
Je suis l'intravertie à l'extérieur.
Je suis ton unique et toi mon plusieurs.
Je suis intemporellement à la mesure du temps.
Je suis le néant et un peu de tout.
Je suis beaucoup de chose je pense.
Et pourquoi le renier ?
Par fierté.
Ecrit par disturb, le Dimanche 5 Février 2006, 20:15 dans la rubrique Coup de poignard.
Commentaires :
Tu es unique et sans doute géniale!!!!
Tu es entiére et sûrement formidable!!!!
Tu es beaucoup de choses, c'est évident......
Je ne te connais pas beaucoup, mais j'aime ce que tu écris, donc je suis persuadé que tu es mieux que tout cela ;-)
Bises à vous Mademoiselle ;-)
Tu es entiére et sûrement formidable!!!!
Tu es beaucoup de choses, c'est évident......
Je ne te connais pas beaucoup, mais j'aime ce que tu écris, donc je suis persuadé que tu es mieux que tout cela ;-)
Bises à vous Mademoiselle ;-)
tu a décri ce que sont les autres alors que tu es toi et non les autres...
tu es ce que tu es et ta haine tu pourra toujours me la cracher a la gueule parce que si un jour on se corise j'aimerai que ton putching ball ce soit moi...je suis égoiste sur ce coup mais ca représente tellement pour moi...se donnder aux autres par ce que l'on est...de ce qu'ils croient connaitre de nous...forcément c'est déstabilisant...et merde à la fin ca crève aussi...mais les autres ne voient rien...ils sont aveuglés...
Crache moi ton venin je le prendrai et en ferai mon autre moi...pour toi....